Actualité -

10 Février 2020

L’empreinte coopérative et sociétale, une mesure complète

Les Banques Populaires mènent de multiples actions coopératives et responsables sur leurs territoires dans l’objectif d’avoir un impact positif sur la société. Afin de mieux mesurer et valoriser ces actions, la FNBP, en collaboration avec les Banques Populaires, a élaboré depuis 2011 un outil de recensement et de pilotage : l’empreinte coopérative et sociétale.

Cet outil repose sur la norme ISO 26 000 internationalement reconnue en matière de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Le réseau des Banques Populaires est le seul réseau bancaire à mener une démarche qui recense, trace et valorise cet engagement sociétal nourri par son ADN coopératif.

En 2022, plus de 4600 actions de proximité ont été mesurées, recensées et tracées pour un montant de plus de 154 millions d’euros. Cela représente 6,8 % du résultat avant impôt et 2% du PNB (équivalent chiffre d’affaires).

Une collecte qui évolue

7 grandes thématiques de l’ISO 26 000 étaient mesurées :

  • la gouvernance coopérative
  • la relation aux consommateurs
  • l’engagement sociétal
  • l’environnement
  • Relations et conditions de travail
  • Éthique des affaires
  • Droit des personnes 

L’objectif de cette démarche est de rendre compte, très concrètement, en euros, du « + coopératif » des Banques Populaires.

Les critères pour définir les actions éligibles

Afin de mesurer cet engagement de manière rigoureuse, des règles ont été établies. Ainsi, sont prises en compte, dans l’Empreinte Coopérative et Sociétale des Banques Populaires, les actions :

  • Qui vont au-delà des obligations réglementaires.
  • Dont l’objectif premier n’est pas commercial.
  • Qui ne relèvent pas du métier bancaire classique et que pratique tout concurrent.

Les coûts valorisés


Pour chaque action, 4 grands types de coûts peuvent être valorisés :

  • Les dépenses : attestées par des reçus fiscaux pour les dons, des factures…
  • Les moyens physiques : mise à disposition par la banque de salles, de matériels, etc. au profit d’actions d’intérêt général.
  • Les moyens humains mis à disposition par la banque pour réaliser l’action.
  • Les manques à gagner liés à des taux préférentiels appliqués aux produits durables ou solidaires : sur-rémunération de livrets d’épargne ou effort de taux de crédit (microcrédits accordés à l’Adie, crédit PREVair de rénovation écologique d’un logement par exemple).