Agir pour la vitalité économique locale

Plus de 17 millions d’euros sont engagés par les Banques Populaires pour promouvoir et soutenir la culture entrepreneuriale dans tous les territoires. Cela représente 2 000 structures soutenues en 2024. Le réseau vient en appui de tous les types d’entrepreneurs et à tous les moments de la vie de l’entreprise. Il contribue à la vitalité des réseaux de conseil, de soutien et de formation, et il décerne chaque année de nombreux prix pour encourager l’esprit d’entreprendre.

Première banque des entreprises

La culture entrepreneuriale est inscrite dans la raison d’être des Banques Populaires : « Résolument coopérative et innovante, Banque Populaire accompagne dans une relation durable et de proximité tous ceux qui vivent et entreprennent dans chaque territoire ». Créée par et pour des entrepreneurs il y a presque cent cinquante ans, Banque Populaire investit toujours aux côtés de celles et ceux qui entreprennent et veulent avoir un impact positif autour d’eux. Mais la missionne s’arrête pas là. Le réseau appuie la création d’entreprise à tous les stades du développement. Et parce que l’aventure entrepreneuriale est parfois un chemin semé d’embûches, il vient en aide à celles et ceux qui affrontent des difficultés, à travers des dispositifs dédiés. Intervenant au cœur de toutes les régions, Banque Populaire a été reconnue première banque des entreprises pour la quatorzième année consécutive (source : étude Kantar – PME-PMI 2023).

Encourager l’entrepreneuriat pour tous

Banque Populaire apporte également un soutien à de nombreuses structures spécialisées dans le conseil et l’accompagnement des porteurs de projet. Cela se concrétise par la promotion de la création d’entreprise auprès de publics ciblés (comme les jeunes ou les femmes), par une aide aux pépinières, aux incubateurs et aux plateformes d’entrepreneuriat, ainsi que par l’accompagnement et la formation des entrepreneurs. En outre, Banque Populaire participe à des actions d’inclusion par l’entrepreneuriat en direction des plus fragiles. Elle encourage par ailleurs l’envie d’entreprendre des plus jeunes, avec une présence et un accompagnement qui vont crescendo au fil des ans.

Regard d'expert


« L’entrepreneuriat est un facteur puissant d’insertion »

Frédéric Lavenir, président de l’Adie, nous éclaire sur l’importance cruciale du financement dans le parcours de tous les entrepreneurs.

Comment est né le partenariat entre l’Adie et Banque Populaire ? Sur quelles valeurs partagées est-il fondé ?

Le premier partenariat remonte à 1997, avec Banque Populaire en Alsace. Nous faisions le même constat : le financement des entreprises locales n’était pas assuré, et la solidarité était une bonne réponse à ce besoin. Le partenariat a été élargi à d’autres régions, puis il a été généralisé lors de la création de la Fédération Nationale des Banques Populaires. Aujourd’hui, c’est un élément clé de notre modèle. L’Adie et les Banques Populaires ont une communauté de vues, la même vision de l’esprit d’entreprise et de la solidarité. Nous partageons la conviction profonde que l’entrepreneuriat est un facteur puissant de progrès et d’insertion.

En quoi la création d’entreprise est-elle un ferment du lien social ?

Pour deux raisons. D’abord, de nombreuses personnes sont éloignées du marché du travail car elles n’ont pas les bons réseaux. Certains ont subi des accidents de la vie, ne maîtrisent pas la langue française, etc. D’autres exerçaient dans des activités que les entreprises ne veulent plus faire elles‑mêmes. Mais toutes et tous ont la capacité, grâce à leur savoir‑faire et leur volonté, d’offrir un service directement à des clients. Si on ne leur permet pas de créer une entreprise, ils s’enfoncent dans une exclusion destructrice du lien social et de la communauté citoyenne. En sens inverse, en leur permettant de gagner leur vie et de se sentir utiles pour la société, ils retrouvent la capacité à participer pleinement à la vie sociale.
Seconde raison, sous un autre angle : dans les banlieues et les villes moyennes, un phénomène de dévitalisation est en cours. Les commerces, les services disparaissent. Il n’y a plus de lieux d’échange et de vie. La création d’une activité de proximité, par exemple une petite boutique ou un café, fait renaître la vie sociale. Nous y contribuons aussi.

Quel est le profil type des entrepreneurs soutenus par l’Adie ?

Ce sont des personnes qui n’ont pas accès au crédit bancaire, sans épargne personnelle et qui ne peuvent pas être soutenues financièrement par leur famille. Elles obtiennent chez nous un prêt moyen de 5 000 euros. Les profils sont très diversifiés, il est difficile de les résumer. Nous sommes très présents dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les zones rurales dévitalisées, auprès de migrants, d’anciens détenus, de gens du voyage… Sur le plan régional, il y a quelques spécificités en termes de secteurs d’activité. En région parisienne, nous finançons davantage d’entreprises de transport, notamment des VTC. Dans les outre‑mer, où nous sommes très actifs, la part de l’agriculture est plus forte que dans l’Hexagone. Mais, en général, les secteurs sont très homogènes d’un territoire à l’autre.

Pourquoi le modèle coopératif de la banque est-il un levier de vitalité économique au niveau local ?

Dans un espace géographique donné, le sentiment d’appartenance etla solidarité sont des facteurs essentiels de succès. Pour que le crédit finance efficacement le développement, il faut de la confiance. Or, le système coopératif est, par principe, constructeur de confiance.

Quel type de relations nouez-vous avec les porteurs de projet ? Les suivez-vous à long terme ?

Les entrepreneurs qui s’adressent à l’Adie viennent d’abord parce qu’ils ont besoin d’argent. Mais si vous les interrogez quelques années plus tard, ils vous parleront du conseiller ou du bénévole qui les a accompagnés ! Quand on crée une entreprise, en indépendant, on est souvent seul. Certains ont besoin d’être épaulés sur tous les plans : informatique, comptabilité, etc. Notre présence à leurs côtés est un élément fondamental de notre modèle.

Quelles sont les plus grandes réussites de l’Adie, selon vous ?

Nous avons financé 450 000 créations d’entreprise en France depuis notre création, en 1989. La plus grande réussite, c’est d’être encore là. Je ne pourrai pas citer toutes les initiatives que nous sommes fiers d’avoir soutenues. Nous avons distribué 35 000 crédits en 2024, chaque histoire est particulière, et il n’est pas dans notre culture de faire des classements. Mais j’observe que les entreprises que nous aidons affichent un taux de pérennité élevé, de 85 % à trois ans. Cela n’est possible qu’avec un accompagnement sérieux. Et les autres ne sont pas tous en échec. Parmi ceux qui s’arrêtent, il y a des entrepreneurs qui retournent au salariat, d’autres qui changent d’activité. Le taux d’insertion dans l’emploi dépasse donc 90 %, c’est une grande satisfaction.

Plusieurs chiffres clés

200
créations d’entreprise soutenues
chaque jour partout en France.

2,1 M€
d’accompagnement spécifique
des TPE et PME en difficulté.

8 M€
engagés en partenariat et
mécénat en faveur de
l’entrepreneuriat, pour
1 764 initiatives, dont :

1,6 M€
(287 initiatives) pour
l’accompagnement et la
formation des entrepreneurs
et porteurs de projet ;

1,8 M€
(373 initiatives) de subventions
aux pépinières, incubateurs
et plateformes d’entrepreneuriat.

Dans les régions

Paris
La Banque Populaire Rives de Paris soutient l’association Incubateur au féminin, qui accompagne toutes les femmes dans leur désir d’entreprendre et d’innover et soutient les projets entrepreneuriaux de CY Fondation Cergy Paris Université.

Alsace Lorraine Champagne
La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a signé un partenariat avec Capital Filles, dont la mission est de donner aux jeunes femmes issues des quartiers prioritaires de la ville et des territoires ruraux toutes les clés pour se saisir de leur avenir.

Aquitaine Centre Atlantique
La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique a participé à la création d’une plateforme en ligne pour mettre en contact des artisanes avec leurs clients via BatiFemmes, et elle finance la formation en entrepreneuriat de 12 étudiants dans le cadre de la Fondation Kedge.

Nord
La Banque Populaire du Nord est partenaire d’Invest’Innove, plateforme de mise en relation entre porteurs de projet et investisseurs dans la région pour promouvoir l’innovation.

Méditerranée
La Banque Populaire Méditerranée accompagne Marseille Innovation, qui propose des programmes d’accompagnement aux start-up, de la création jusqu’à leur développement